Un Royaume en Péril, Entre Médiocrité et Espoir de Renouveau : Dans chaque société, qu’elle soit moderne ou traditionnelle, un royaume se mesure à la qualité de son leadership et à la vision de ses dirigeants. Cependant, dans de nombreux royaumes africains, la gestion du pouvoir et la direction des affaires internes semblent se retrouver au cœur d’une tempête de dilemmes.
Le système des commissions, une structure clé dans l’organisation politique et sociale, reste souvent absente ou mal utilisée dans certains royaumes. Ce vide institutionnel, alimenté par la médiocrité, l’imagination débridée, la dictature et la corruption, fragilise le pouvoir et compromet les relations au sein de la communauté.
Cet article explore les problèmes qui rongent certains royaumes africains, où les pratiques de gouvernance médiocres se mélangent avec un manque de discernement et d’éthique. Les chefs traditionnels qui n’ont pas de conseillers compétents risquent de conduire leurs peuples vers une fin incertaine. Il est grand temps de réorganiser ces palais, de rétablir l’ordre et de redonner leur place aux personnes dignes et compétentes pour relever les défis du royaume.
La Médiocrité, un Fléau dans la Gouvernance Traditionnelle
La médiocrité, comme un mal insidieux, envahit souvent les cercles du pouvoir dans les royaumes traditionnels. Elle se manifeste par une gestion défaillante, des décisions précipitées et un manque flagrant de vision stratégique. Les chefs traditionnels, qui devraient être les garants des valeurs et de la sagesse ancestrale, se retrouvent souvent pris dans des luttes internes où les intérêts personnels priment sur ceux du peuple.
Le manque de structures solides : Dans bien des cas, la création de commissions, organes essentiels pour la gestion des affaires publiques, est négligée. L’absence de ces instances empêche un fonctionnement transparent, voire démocratique. La gestion du royaume devient alors chaotique, basée sur des décisions unilatérales qui ne servent souvent que l’intérêt des proches du pouvoir.
Des actions dictées par l’improvisation : Dans des situations où l’imagination remplace l’anticipation, les projets sont souvent mis en œuvre de manière déconnectée des réalités locales. L’initiative de certaines commissions, qui pourraient être un modèle d’organisation sociale, est réduite à une simple formalité sans substance, menant à une paralysie totale des fonctions essentielles du royaume.
Quand la Dictature s’Installe : L’Oppression de la Liberté d’Expression
Un royaume où le chef règne en autocrate, sans consulter ses conseillers ou ses sujets, est un royaume voué à l’instabilité. La dictature, qui s’installe petit à petit sous couvert de décisions fermes et autoritaires, commence à étouffer toute forme de débat constructif. L’absence de commissions de gouvernance dans un royaume est un signe clair de la montée de la dictature.
La concentration du pouvoir : Le chef, pris dans sa soif de contrôle absolu, opprime toute forme de dissidence. Le principe de consultation, essentiel dans les royaumes traditionnels, est relégué au second plan, au profit d’une gouvernance autocratique. Le peuple est contraint à accepter sans question les décisions imposées.
L’absence de responsabilité : L’absence de structures comme les commissions élimine la transparence. L’impunité se généralise, et ceux qui sont au sommet du pouvoir ne se sentent plus responsables de leurs actions. La division prend place au sein de la communauté, fragilisant la cohésion sociale.
La Corruption : Une Lame de Fond qui Détruit les Relations Sociales
Au cœur de la gestion des royaumes traditionnels, la corruption émerge comme un problème majeur qui compromet l’éthique et les relations dans la communauté. Les ressources allouées pour le bien-être des peuples sont souvent détournées par des individus véreux. Les commissions, destinées à encadrer et organiser les affaires du royaume, sont absentes ou manipulées au profit de ceux qui détiennent le pouvoir.
Des pratiques illégales qui rongent le tissu social : L’usage de la corruption dans le financement des projets royaux, l’attribution des terres ou des contrats publics, abîme non seulement la relation entre le peuple et ses dirigeants, mais crée un sentiment de frustration et de trahison. Un royaume dans lequel la moralité est sacrifiée au profit de l’enrichissement personnel est un royaume en déclin.
Le moi avant tout : Le culte du moi, qui pousse certains à chercher leur propre intérêt plutôt que celui du royaume, est un poison qui déstabilise la société. Les valeurs collectives qui sont censées guider la vie du peuple disparaissent au profit d’une logique individuelle destructrice.
L’Ignorance des Textes : Une Gérance Dangereuse pour le Royaume
Les textes traditionnels, qu’ils soient écrits ou oraux, représentent le fondement même de la gestion du royaume. Ils définissent les responsabilités de chacun et orientent les actions vers l’intérêt général. Cependant, dans de nombreux royaumes, une méconnaissance persistante de ces textes par ceux qui détiennent le pouvoir mène à des dérives dangereuses.
Une mauvaise interprétation des lois : Lorsqu’un chef, ou ses conseillers, ne connaissent pas les règles fondamentales du royaume, des décisions erronées peuvent être prises, menaçant ainsi l’équilibre social et la paix. Le royaume est alors dirigé par des actions impulsives et mal informées, sans aucune référence à la sagesse des ancêtres.
Un peuple désorienté : La méconnaissance des textes fondateurs prive également le peuple de ses droits. Sans une gestion claire et juste, les citoyens du royaume deviennent vulnérables à des abus de pouvoir.
Un Chef Sans Conseillers : Une Route Vers l’Incertitude
Un chef traditionnel sans conseillers compétents est comme un capitaine sans boussole. L’importance des conseillers ne peut être sous-estimée. Ce sont eux qui apportent la sagesse, l’expérience et la vision stratégique nécessaires pour gouverner de manière équilibrée et juste.
Un manque d’orientation : Sans des conseillers bien formés et loyaux, le chef peut se retrouver sans direction claire. Les décisions sont prises dans l’isolement, souvent déconnectées des réalités vécues par le peuple, ce qui mène à des échecs sur le terrain.
Un royaume sans structure : Les commissions jouent un rôle crucial en guidant le processus de prise de décision. Leur absence ou leur inefficacité crée un vide qui laisse place à des décisions arbitraires, plongeant le royaume dans l’incertitude et la confusion.
La Nécessité d’une Réorganisation : Un Palais à Reconstruire
Le palais, symbole du pouvoir royal, doit être réorganisé pour faire face aux défis contemporains. Il ne s’agit pas seulement de rénover les structures physiques, mais de repenser en profondeur l’organisation politique, administrative et sociale. Il est temps de remettre en place des commissions efficaces, composées de personnes compétentes, honnêtes et dévouées, afin de garantir une gestion responsable du royaume.
Mettre en place des réformes : La réorganisation du palais passe par des réformes de grande envergure qui incluent la révision des lois, la mise en place de structures de contrôle et de participation, et surtout l’instauration de valeurs de transparence et de responsabilité.
Finie la pagaille dans le palais : La gestion rigoureuse et l’engagement des citoyens à s’impliquer dans la gouvernance à travers des commissions permettra de remettre le royaume sur la voie de la stabilité et du développement.
Un Chef Qui Se Réorganise pour Son Peuple
La transformation d’un royaume ne peut se faire sans une remise en question sérieuse des pratiques existantes. Quand la médiocrité est bannie, lorsque la dictature et la corruption sont éradiquées, et que le moi fait place à un véritable sens du collectif, le royaume peut renaître. Il est plus que jamais crucial que les chefs traditionnels prennent conscience de la nécessité de s’entourer de conseillers compétents et d’établir des commissions solides, fondées sur les principes de justice et d’éthique. Ce n’est qu’en réorganisant le palais que le royaume retrouvera la cohésion, la sérénité et la prospérité.
Dimitri AGBOZOH-GUIDIH
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