L’ASVITTO dénonce une manipulation politique sur fond d’atteinte à la liberté d’opinion et à la démocratie au Togo et invite le Chef de l’Etat, M. FAURE GNASSINGBE au respect de la parole donnée qui caractérise la bonne foi d’un dirigeant responsable.
Depuis plusieurs semaines, la vie sociopolitique au Togo est principalement marquée par l’attention des médias, des réseaux sociaux et de toute l’opinion sur un acteur politique togolais en exil depuis 14 années en France et qui décide de rentrer au pays pour apporter sa contribution à une véritable « réconciliation » dont a besoin le Togo.
Contraint à l’exil en avril 2005 pour avoir prévenu l’opinion tant nationale qu’internationale sur les risques de violences consécutives à la présidentielle de la même année, Me François AKILA BOKO, certainement poussé par le constat général du grand retard de son pays vis-à-vis de ses voisins que sont le Ghana, le Bénin et le Burkina Faso sur les plans développement, démocratie, alternance politique et droit de l’homme, principaux facteurs d’une bonne fondation de la réconciliation, a pris la courageuse décision de revenir et contribuer à la construction du pays. Vraisemblablement, cette décision de l’ancien Ministre de l’intérieur aurait été portée à la connaissance du Président de la République togolaise, M. Faure E. GNASSINGBE qui aurait donné « son accord de principe ». Cette information qui, au vu des témoignages et investigations, semble être avérée, a été curieusement sabotée par l’empêchement et le refus catégorique que les autorités de la terre d’accueil (France) auraient signifié à Me François BOKO et qui feraient suite à la décision du pouvoir Togolais.
Il faut noter que, quelques heures avant la date du 28 Mars, avait circulé sur les réseaux sociaux un communiqué dit des FAT (Forces Armées Togolaises) et qui n’avait pas été signé. Ce communiqué, quoique démenti par le « Service de communication des Forces Armées Togolaises » après la forfaiture d’empêchement du voyage, portait en ses termes et dans l’esprit les caractéristiques d’une armée manipulée aux fins d’intimidations politiques pour la conservation du pouvoir.
L’ASVITTO dénonce une attitude inacceptable qui porte un coup dur aux efforts de la CVJR (Commission Vérité Justice et Réconciliation) et du HCRRUN (Haut-Commissariat pour la Réconciliation et le Renforcement de l’Unité Nationale), et qui porte également atteinte à l’honneur de cette haute institution qu’est la Présidence de la République qui doit être incarnée par des personnalités qui tiennent parole et font preuve de bonne foi. Faire une promesse et après manipuler les mains noires et les collaborateurs belliqueux pour aller à l’encontre de la même promesse est symptomatique d’un leader qui n’assume pas ses
responsabilités, et donc n’est pas digne de confiance.
L’ASVITTO invite le Chef de l’Etat, à faire preuve de responsabilité, de sagesse et l’encourage à l’abandon des méthodes qui n’honorent pas l’institution qu’il incarne au nom du peuple Togolais.
Dans le même sens, elle dénonce la tentative d’enlèvement de M. DANY AYIDA du National Démocratic Institut (NDI) et principal collaborateur de François AKILA BOKO, et invite le gouvernement au respect des normes démocratiques garanties par la Constitution Togolaise pour assurer les libertés fondamentales à tout citoyen.
Enfin l’ASVITTO témoigne sa gratitude pour la décision courageuse et le sens de l’amour de la patrie que manifestent Me François AKILA BOKO et toute sa suite au sein de la diaspora Togolaise en Europe, aux USA, dans les Iles Caraïbes, en Amérique Latine, en Asie, en Australie, et partout en Afrique.
Fait à Lomé, le 2 avril 2019.
Pour l’ASVITTO
Le Président
M. ATCHOLI KAO Monzolouwè
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