Entre corruption, trahison et manipulation : le cri d’alarme d’un peuple en quête de vérité
Depuis des générations, le milieu ancestral a toujours été le garant des valeurs, de la spiritualité et de la cohésion sociale en Afrique. Il était autrefois dirigé par des chefs et prêtres dévoués, garants du respect des traditions et de l’harmonie entre les ancêtres et les vivants.
Mais aujourd’hui, ces figures d’autorité sont de plus en plus contestées. Pourquoi ? Parce qu’au lieu de guider et de protéger, beaucoup trahissent la confiance de leurs peuples en privilégiant leurs intérêts personnels.
Assez de mensonges ! Assez de manipulations !
Le peuple voit, entend et comprend. Le temps de l’aveuglement est révolu. Il est temps d’exposer ces vérités que certains cherchent à cacher et de redonner à nos traditions leur vraie valeur.
La trahison des chefs et prêtres : un constat alarmant
Des chefs traditionnels au service des puissants, et non du peuple
Autrefois, les chefs traditionnels étaient des figures respectées, choisies pour leur sagesse, leur courage et leur loyauté envers les valeurs ancestrales. Aujourd’hui, beaucoup sont devenus des marionnettes entre les mains des politiciens et des élites économiques.
Allégeance aux dirigeants politiques : Certains chefs ne protègent plus les intérêts de leurs communautés. Ils deviennent des instruments de propagande au service des pouvoirs en place, validant des décisions qui appauvrissent le peuple.
Appât du gain et corruption : Titres royaux et chefferies sont parfois vendus au plus offrant, bafouant ainsi les règles de transmission et de légitimité.
Abandon des valeurs ancestrales : Des coutumes sacrées sont sacrifiées sur l’autel du modernisme et de l’argent, brisant ainsi l’équilibre spirituel des sociétés.
Comment peut-on encore avoir confiance en un chef qui ferme les yeux sur les souffrances de son peuple et trahit les serments faits devant les ancêtres ?
Des prêtres plus intéressés par l’argent que par la spiritualité
Dans de nombreuses traditions africaines, le prêtre (ou vodounon, marabout, devin, guérisseur) était une figure clé qui guidait les esprits, guérissait les maux et protégeait les âmes. Mais aujourd’hui, combien restent fidèles à cette mission sacrée ?
L’escroquerie des « prêtres-businessmen » : Certains exploitent la détresse des fidèles en vendant des bénédictions, des protections ou des amulettes à prix d’or.
Des rites vidés de leur essence : Certains prêtres effectuent des cérémonies uniquement pour l’argent, sans respecter les protocoles ancestraux.
Une absence de transmission des savoirs : Au lieu d’enseigner aux jeunes générations la vraie spiritualité africaine, certains gardent jalousement leurs connaissances ou les pervertissent pour asseoir leur domination.
Un prêtre qui trompe son peuple et détourne la spiritualité pour son propre profit est-il encore digne de représenter le sacré ?
Pourquoi cette trahison ? Comprendre les causes du déclin
La pression des pouvoirs politiques et économiques
Beaucoup de chefs et de prêtres sont contraints de composer avec des forces extérieures :
Les gouvernements utilisent la tradition pour asseoir leur pouvoir.
Les entreprises exploitent les terres ancestrales avec la complicité de certains dirigeants traditionnels.
Les influences étrangères (religieuses et culturelles) affaiblissent les croyances africaines.
Quand l’argent et le pouvoir prennent le dessus sur la mission spirituelle et communautaire, les traditions deviennent un simple outil de manipulation.
L’appât du gain et la perte des valeurs
De nombreux chefs et prêtres ont oublié qu’ils sont les serviteurs du peuple et non ses exploiteurs. La soif de richesse et de prestige a remplacé la vocation du service.
Des sacrifices imposés aux familles pour des cérémonies surfacturées.
Des « prophéties » inventées pour soutirer de l’argent.
Un mépris grandissant pour les vrais gardiens des traditions, remplacés par des imposteurs.
Le respect du sacré ne doit jamais devenir un commerce, et pourtant, c’est ce que nous constatons aujourd’hui.
Restaurer la dignité du milieu ancestral : quelles solutions ?
Le peuple doit exiger des comptes
Les peuples africains ne doivent plus se taire face aux abus des chefs et prêtres indignes.
Dénoncer publiquement les pratiques corrompues.
Refuser de suivre aveuglément des figures d’autorité sans légitimité.
Organiser des consultations populaires pour évaluer la crédibilité des dirigeants ancestraux.
Réhabiliter les vrais garants de la tradition
Il est urgent de rétablir l’autorité des chefs et prêtres qui respectent encore la tradition.
Revenir aux critères de sélection ancestraux : sagesse, intégrité, don de soi.
Éloigner les faux chefs et prêtres qui ne servent que leurs intérêts.
Protéger les jeunes générations contre les dérives et leur transmettre un savoir purifié des corruptions modernes.
Moderniser sans trahir
L’Afrique ne doit pas renier ses traditions sous prétexte de modernité. Au contraire, elle doit adapter ses institutions ancestrales aux défis actuels.
Numérisation et archivage des savoirs traditionnels.
Reconnaissance officielle des chefferies et sanctuaires ancestraux pour éviter leur marginalisation.
Mise en place de chartes de bonne gouvernance en milieu ancestral.
Un cri du cœur pour l’avenir de l’Afrique
Assez de mensonges ! Les chefs et prêtres en milieu ancestral doivent choisir leur camp : défendre leurs peuples ou continuer à se servir d’eux.
Le peuple ne sera plus dupe. Les trahisons passées ont laissé des cicatrices, mais elles ne doivent pas condamner l’avenir.
L’Afrique d’aujourd’hui a besoin d’authenticité, d’honnêteté et de dirigeants traditionnels engagés. Ceux qui continueront de tromper leurs peuples seront tôt ou tard rejetés par l’histoire.
Il est temps de restaurer la vérité, l’honneur et la grandeur du milieu ancestral.
Assez de mensonges ! Que ceux qui trahissent le sacré en répondent devant les ancêtres et les vivants !
Dimitri AGBOZOH -GUIDIH
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