Le mercredi 22 juillet dernier, l’agence nationale d’assainissement et de salubrité publique (ANASAP) en coordination avec le District autonome du Grand Lomé (DAGL), a mis en branle une opération qui se veut dans la lutte contre les branchements illégaux sur les canalisations publiques.
Bougnagou Lananh, conseiller technique à l’ANASAP avait alors regretté qu’en « dépit des campagnes de sensibilisation et des mises en garde, de nombreux habitants continuent d’utiliser les caniveaux comme exutoires ». Constat on ne peut plus pertinent, car malgré cette sortie qui se voulait dissuasive ainsi que la poursuite de la même opération dans d’autres quartiers dans les prochains jours, rien n’est apparemment en arche. C’est bien vrai que ce sera une tâche de longue haleine, mais la semaine d’après
devrait au moins permettre de toucher du doigt cette volonté d’en finir avec ces pratiques. Il faudra aller plus loin en sanctionnant également des familles qui n’utilisent pas forcément des branchements illégaux sur les canalisations publiques, mais se déplacent avec leurs eaux usées pour les déverser dans des caniveaux. Cela est une habitue ancrée de longue date.
L’inspection faite sur la seule avenue Maman Ndanida a montré à quel point l’incivisme a encore de beaux jours devant lui. Il n’est nullement possible de passer sans qu’aucune odeur ne vienne blesser l’odorat. Des résidus de pâtes et autres aliments, mêlés d’os et autres saletés désagréables à la vue et provocant de nauséabondes odeurs sont perceptibles le long de cette avenue située en pleine ville. ANASAP et le District autonome du Grand Lomé doivent sérieusement y penser. S’il faut parler d’autres
boulevards et avenues où les mêmes insalubrités sont comme rentrées dans les habitudes des Togolais, on n’en finira point. Vivement la suite.
Insalubrité : Les conducteurs de tricycles de plus en plus encombrants
Quand il s’agit de dégouliner d’incivisme de toute sorte, les conducteurs de tricycles ne chôment pas. Décidément. À leurs comportements désobligeants qu’ils n’ont de cesse d’adopter en circulation, il faudra en ajouter un tout nouveau, tout aussi désobligeant comme on peut le penser. Car on ne peut rien trouver de plus insupportable que des tricycles collectant des ordures.
Lorsqu’on les croise la toute première fois, on se dit qu’il n’y a vraiment pas de quoi en faire un drame. Que cela n’arrive pas tous les jours. Que ça se tassera, quoi. Puis on se dit après qu’on s’est bien mépris sur leur compte. Messieurs les conducteurs deviennent envahissants sur les chemins et les grandes routes de la capitale. Ils laissent sur leur passage des ordures qui sont censées être au dépotoir et traînent avec eux de ces odeurs
insupportables. Facile d’imaginer le joli tableau que cela donne sur une avenue ou un boulevard de la capitale.
La semaine dernière, des passants ont été témoins de ces saletés, que l’on
soit sur le Boulevard du 13 janvier, sur celui de la République ou encore sur l’Avenue Maman N’Danida. Si au moins les ordures étaient couvertes, mais non. L’agence nationale d’assainissement et de salubrité publique (ANASAP) se doit de veiller à ces comportements qui vont devenir la norme s’ils ne sont d’ores et déjà tués dans l’œuf.
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