La convention de Genève a été adoptée par ala conférence de plénipotentiaires des Nations Unies sur le statut des réfugiés et apatrides qui s’est tenue du 02 au 25 juillet 1951. Cette conférence a été réunie conformément à la résolution 429 (V) adoptée par l’assemblée générale des nations Unies le 14 Décembre 1950.
À cet effet, ne sera pas considérée comme privée de la protection du pays dont elle à la nationalité, toute personne qui, sans raison valable fondée sur une crainte justifiée, ne s’est pas réclamée de la protection de l’un des pays dont elle a la nationalité. le 06 janvier 1962, le Togo a signé l’action de succession qui a pris effet le 27 Avril 1960 . Cette signature de succession impose au Togo de protéger toute personne qui,dans son pays d’origine, craint d’être persécutée du fait de sa race, de sqa religion ,de sa nationalité ou de son appartenance à un certain groupe ou de ses opinions politiques.
Cependant, ce ne fut le cas pour » Frère Hounvi » de son vrai nom Steve AMOUSSOU, activiste béninois connu pour ses chroniques amères à l’endroit du tristement célèbre président du Bénin patrice TALON.
L’information fait dans le dos et rappelle les méthodes des années 1970 où les néo-nazies africains transformés en dictateurs s’accordent sur le même violon pour liquider tel ponte Pilate contre Jésus le Nazareth , leurs adversaires .
Frère Hounvi comme c’est de lui que nous parlions en début de cet article , a été enlevé le lundi 12 Août 2024 vers 22 heures dans le quartier Adidogomé à Lomé par des inconnus puis embarqué dans un véhicule SU V Toyota immatriculé au Bénin voisin. Selon les proches du dossier, cet opposant au régime de Patrice talon a été emmené après avoir été molesté suite à son refus d’embarquer dans le véhicule.
L’indignation s’est emparée de la classe politique Béninoise qui, tel un seul homme a dénoncé cet énième coup de force de patrice Talon qui, impunément, viole les fondamentaux des droits humains. Ce fait nous rappelle l’arrestation des réfugiés Togolais au Ghana dans la localité de AMAKOU le 1er Janvier 2019. Dans une intervention à City News, le commandant de la police de Volta, Francis Ebenezer DOKU a confirmé la présence de huit soldats Togolais dans le village de AMAKOU, district de JASIKAN en vue d’arrêter des réfugiés Togolais. Étant à la recherche du réfugié Togolais Saibou WAKILOU, ces soldats ont mis la main sur un pauvre paysan nommé BASSIROU qui a été sauvé de justesse par les populations. Le cas du jeune militant de l’Alliance Nationale pour le Changement, DEFLY Yaovi qui a échappé à une tentative d’enlèvement orchestrée par le régime de Lomé à Aflao (territoire du Ghana ) en mai 2020 et dont la famille paie aujourd’hui de lourds tributs par l’empoisonnement de son frère cadet DEFLY Pépé en Mai dernier. Recherché, le sieur Yaovi a pu quitter le Togo notre pays pour une destination inconnue.
Le rapprochement entre certains présidents des pays hier rivaux , facilite la liquidation de leurs ennemis respectifs. Ce fut effectivement le cas entre l’ancien Dictateur Eyadema GNASSINGBE et J.J RAWLINGS du Ghana qui avaient procédé dans les années 1990 à des échanges d’acteurs politiques et de la société civile qui étaient une pierre dans leur botte pendant leur règne respectif.
On se souviendra de l’ex – vétérinaire Colmarien Docteur RANDOLPH enlevé en Février 2016 à la frontière Béninoise et qui a séjourné dans les geôles Togolaises pendant plusieurs semaines avant de recouvrer la liberté en mars de la même année grâce à une forte mobilisation en sa faveur. Il était réfugié en France depuis 1985. Figure de l’opposition au régime dictatorial de Eyadema GNASSINGBE ,puis de son fils Faure GNASSINGBE au pouvoir depuis 2005.
Depuis le 29 juillet 2024, la famille de Feu AGBA Bertin de retour au Togo a été placée sous mandat de dépôt et le journaliste Ayité Ferdinand ainsi que le commandant Olivier AMAH sont recherchés. Contre ces derniers, un mandat d’arrêt international est lancé.
Cela montre à suffisance les dérives du régime de Lomé qui use de la terreur, de la manipulation et des arrestations arbitraires pour gouverner le Togo.
La vie des réfugiés Togolais est-elle en danger même dans leur pays d’accueil ?
Alphonse Roy