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Longévité au pouvoir: « Lomé la belle » pour celui de « Lomé la poubelle ».

ByTesko2022

Juil 20, 2020
Quartier Atiégou-DVAQuartier Atiégou-DVA

Un tour dans la capitale d u Togo ce dimanche 19 juillet 2020 dans le quartier Atiégou-DVA en témoigne le triste état de ville-poubelle qu’est devenue la coquette capitale togolaise d’antan, ainsi que la saleté des villages togolais.

Mais pour Lomé, l’heure du réveil a sonné. Il était temps : les habitants de la capitale du Togo, longtemps considérée comme la plus agréable des cités d’Afrique de l’Ouest, ont troqué son surnom de « Lomé la belle » pour celui de « Lomé la poubelle » à cause de la mauvaise gouvernance d’une famille il y à 57 ans.

Des tapis d’ordures jonchent les rues et, à la veille de la saison des pluies, la lagune menace d’inonder la basse ville de ses eaux fétides. Mais pour Lomé, l’heure du réveil a sonné. Il était temps : les habitants de la capitale du Togo, longtemps considérée comme la plus agréable des cités d’Afrique de l’Ouest, ont troqué son surnom de « Lomé la belle » pour celui de « Lomé la poubelle ».

La mauvaise gouvernance freine le développement du Togo

Le constat est sans appel : «La mauvaise gouvernance est un frein au développement des activités économiques en Afrique et elle coûte cher». Ce n’est pas un fait nouveau, mais la prise en compte de cet aspect devient de plus en plus un défi majeur pour les économies du Continent, d’où la nécessité de réitérer les plaidoiries pour que des réponses concrètes y soient apportées au moment où la croissance du Continent semble redécoller. C’est en tout cas ce qui est ressorti de l’édition 2017 de la Conférence économique africaine (CEA) qui vient de se tenir du 4 au 5 décembre à Addis Abeba. Organisé conjointement par la Banque africaine de développement (BAD), la Commission des Nations unies pour l’Afrique (UNECA) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), cette 12e édition qui a réuni d’éminents experts politiques et surtout économiques du continent s’est penchée sur les défis et opportunités de la croissance transformationnelle des économies africaines. Il est clairement ressort  que la mauvaise gouvernance a un coût pour la stabilité économique de l’Afrique et pour relever durablement ce défi, il faudrait «une rupture avec les mauvaises pratiques qui nuisent à la qualité des résultats économiques».

«En dépit des progrès économiques réalisés ces dernières années, la gouvernance demeure un grave problème en Afrique. (…).A titre d’exemple, l’on observe que la mauvaise gouvernance entraîne de mauvaises élections, qui, par ricochet, fragilisent les institutions, notamment la justice, et entrave l’égalité des chances en Afrique. Avec ses énormes potentialités, la région aurait pu compter parmi les plus prospères de la planète».

Faute de perspectives ou par « peur d’avoir à payer leurs crimes commis avec l’immunité acquise grâce à leurs fonctions ».

La présidence à vie… une notion avec laquelle la terre d’Afrique a appris à composer depuis des décennies. Depuis l’accession à l’indépendance, nombre de pays africains n’ont pas connu de réelle alternance à la tête de l’Etat. Des générations d’Africains sont nées, ont vécu et ont même quitté ce monde, sous la présidence d’un seul homme.

L’exemple le plus marquant est celui de Faure E. Gnassingbe , président de la république togolaise depuis 15 ans.

Le président du Togo, Faure E. Gnassingbé, célèbre ses 15 ans au pouvoir et son père en a fait 38 ans. Il est l’un des chefs d’Etat qui ont le plus duré au pouvoir.

Certains présidents africains ont cherché à s’accrocher au pouvoir, parfois par la force des armes. D’autres se sont abstenus d’organiser des élections sous différents prétextes, économique, sécuritaire ou sanitaire, pour éviter une passation pacifique du pouvoir à un successeur.

D’autres encore, pour donner le change à une communauté internationale de plus en plus exigeante en termes de démocratie et de respect de la légalité, ont eu recours à ce que l’on appelle communément « des tripatouillages constitutionnels ».

Au grand Hommes des sociétés civiles et des diverses oppositions, de nombreuses tentatives de prolongation de mandat ont été tentées… Certaines ont réussi, d’autres se sont heurtées à la volonté de peuples sortis, au fil des générations, du fatalisme qui caractérisait leur rapport à la chose politique.

-Les raison d’une avidité du pouvoir

Selon moi , ce malheureux journaliste reporter d’images au Togo, ce phénomène récurrent en terre d’Afrique s’explique par une certaine crainte « de poursuites après leurs règnes, ponctués de crimes financiers et de guerres».

C’est le cas par exemple de Faure E. Gnassigbé, président de la République togolaise.

Désigné à la tête du pouvoir à la suite à la mort de son père, Eyadema Gnassingbe, en février 2005, Faure E. Gnassingbé a été élu président dans les massacres élections du Togo ( présidentielle en avril 2005) pour un premier mandat (2005-2010), puis réélu pour un second quinquennat en 2015 dans les habitudes de fraudes électorales.

La Constitution de 1992 lui interdisant de se représenter en 2015, Faure E. Gnassingbé avec une majorité à l’a

Assemblée Nationale, profitant d’une clause dans la Constitution lui permettant de rester président jusqu’à l’élection d’un successeur s’il y en aura un jour.

La force de la Rue

L’Afrique a également connu des tentatives avortées de troisième et quatrième mandat.

En Zambie, Frederick Jacob Titus Chiluba, héros du Mouvement pour la démocratie multipartite (MMD) avait renoncé à briguer un troisième mandat, en 2001, sous pression de la rue. Evincé en 2002, il avait été poursuivi pour corruption et détournements de fonds publics.

Le cas du Burkina Faso est le plus connu et indicatif. La volonté de Blaise Compaoré de faire réviser la Constitution, afin de pouvoir briguer un nouveau mandat, après plus de 27 ans au pouvoir, avait provoqué une insurrection massive. Le président a été contraint à l’exil, fin octobre 2014.

Cela étant, s’agissant de l’exercice du pouvoir, il existe certaines exceptions en Afrique, qui ont connu une alternance pacifique à la tête pays.

En Tunisie, par exemple, au cours des 5 dernières années, le pouvoir est, par deux fois, passé de main en main de façon pacifique.

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