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« Togolais, Portons Haut le Flambeau de l’Union : Quand l’Espoir Devient Notre Devoir »

ByTesko2022

Mai 28, 2025

Le Togo, cette terre de résilience, de diversité et de courage, ne manque ni de richesses humaines, ni de symboles fédérateurs. Mais aujourd’hui, plus que jamais, dans un contexte d’incertitudes politiques, de tensions sociales et de quête de justice, la voix de l’union doit se faire entendre au-dessus de toutes les autres. “Togolais, portons haut le flambeau de l’union” n’est pas un simple slogan patriotique. C’est un appel à la conscience collective, une injonction à guérir, à bâtir, à transmettre.

Une devise nationale, un serment à renouveler

La devise du Togo est claire : “Travail, Liberté, Patrie.” Pourtant, ce triptyque ne peut tenir sans l’unité. À quoi sert la liberté, si elle divise ? À quoi mène le travail, si chacun tire de son côté ? Que devient la patrie si ses enfants vivent comme des étrangers les uns des autres ?

« Le flambeau de l’union ne se brandit pas dans les discours, il s’allume dans les actes quotidiens », rappelle maître Komi Amouzou, enseignant en éthique politique à l’université de Lomé.

Le Togo : une nation cousue de diversités

Le Togo est une mosaïque : près de 40 ethnies, une multitude de langues, de traditions, de religions. Du pays kabyè au sud éwé, en passant par les peuples tem, mina, akposso, moba ou adja, le pays est une symphonie de cultures.

Mais cette richesse est aussi un défi. L’histoire postcoloniale a vu ces différences parfois instrumentalisées par le pouvoir politique, au lieu d’être célébrées comme leviers d’harmonie. Ce qui devait unir a divisé. Ce qui devait enrichir a parfois appauvri le vivre-ensemble.

L’union n’est pas l’uniformité

Porter le flambeau de l’union ne signifie pas nier les différences. Cela veut dire les comprendre, les respecter, et surtout les transcender. Le vivre-ensemble togolais doit être refondé non sur le déni des tensions, mais sur le dialogue lucide.

Cela implique :

De réconcilier les mémoires blessées, notamment entre le nord et le sud.

De repenser la place des jeunes et des femmes, encore trop marginalisés dans les sphères de décision.

De dépasser l’ethnicisme politique, véritable poison du développement.

Un passé lourd, un avenir à inventer ensemble

L’histoire du Togo est marquée par des luttes pour l’indépendance, des contestations populaires, des périodes d’autoritarisme, et une aspiration constante à la démocratie.

Des figures comme Sylvanus Olympio, Tavio Amorin, Edem Kodjo ou plus récemment des acteurs de la société civile ont rappelé l’importance de l’engagement national au-delà des clivages.

Mais cette histoire reste encore fragmentée. Les héros de l’un sont les suspects de l’autre. Les douleurs ne sont pas toutes dites. Or, aucune nation ne se construit sur l’oubli ou le refoulement.

L’union comme fondation d’un Togo nouveau

Porter le flambeau de l’union, c’est refuser le fatalisme. C’est croire que les jeunes peuvent co-construire un avenir commun sans reproduire les fractures du passé.

Cela passe par :

Une éducation patriotique repensée, qui enseigne l’histoire nationale sans manipulation.

Des espaces d’expression libres où toutes les voix, même critiques, sont entendues.

Une économie équitable, où les richesses ne restent pas concentrées entre les mains d’une élite urbaine.

Culture, sport, diaspora : les lieux naturels de l’union

L’union togolaise se vit déjà, discrètement, dans les marges :

Quand les Éperviers rassemblent un peuple entier autour d’un match.

Quand les artistes togolais fusionnent le kpalongo, l’afrobeat, et les rythmes traditionnels pour créer une musique fédératrice.

Quand la diaspora finance des écoles, soigne dans des hôpitaux ruraux, ou crée des ponts économiques avec le pays.

Ces exemples montrent que l’union n’est pas un rêve inaccessible, mais une réalité en construction.

Et maintenant, que faire ?

“Porter haut le flambeau”, ce n’est pas un geste symbolique. C’est un engagement :

À écouter plus que crier.

À travailler avec ceux qui ne nous ressemblent pas.

À construire des institutions fortes, impartiales, crédibles.

C’est comprendre que l’union n’est pas un état : c’est une lutte quotidienne. C’est aussi une transmission : il faut que les enfants de demain puissent dire, sans cynisme, que le Togo est un pays de solidarité, pas de méfiance.

Togolais, rallumons la flamme

Le flambeau, ce n’est pas un feu éternel. Il peut vaciller, il peut s’éteindre. Mais il peut aussi être ravivé. Par la jeunesse. Par les femmes. Par les anciens qui n’ont pas oublié. Par les artistes. Par les enseignants.

Togolais, que notre flamme ne soit pas celle de la colère, mais celle de l’union. Que notre histoire commune ne soit pas celle de la rivalité, mais de la résilience. Que notre drapeau ne soit pas juste un tissu, mais le reflet vivant d’un peuple debout, ensemble.

Dimitri AGBOZOH-GUIDIH

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