• sam. Avr 26th, 2025

MIADEBENOULETOGOWEBTV

Miadebenouletogowebtv

Une nouvelle Afrique est possible : Quand la volonté politique de ses filles et fils devient le moteur du changement

ByTesko2022

Mar 9, 2025

L’Afrique entre espoir et défis : Qui osera porter le flambeau du renouveau ?

L’Afrique est une terre de contrastes. Riche en ressources, jeune en population, vibrante en cultures, elle demeure pourtant en quête d’un avenir digne de son potentiel. Trop souvent freinée par des crises politiques, des gouvernances inefficaces et des influences extérieures pesantes, elle peine à prendre en main son propre destin.

Mais une nouvelle Afrique est possible. Une Afrique bâtie par ses propres filles et fils, une Afrique qui ne se contente plus de rêver, mais qui agit avec une véritable volonté politique. La clé de ce renouveau ? Des dirigeants visionnaires, une jeunesse engagée et des peuples conscients de leur rôle dans l’histoire.

L’urgence d’un réveil politique africain

Une indépendance inachevée

Les indépendances africaines des années 1960 ont marqué la fin du joug colonial, mais pas forcément le début d’une réelle autonomie politique et économique.

Les relations de dépendance avec les anciennes puissances coloniales perdurent.
Les économies restent dominées par des multinationales étrangères qui exploitent les ressources sans réel bénéfice pour les populations.
Les institutions, souvent calquées sur des modèles occidentaux, peinent à répondre aux réalités locales.
Il est donc impératif d’achever cette indépendance, en forgeant un leadership africain fort, déterminé et libre de toute pression extérieure.

Le poids de la mauvaise gouvernance

L’un des plus grands obstacles au renouveau africain est l’incohérence et la faiblesse des gouvernances.

La corruption gangrène de nombreux États, où les élites politiques préfèrent défendre leurs intérêts personnels plutôt que le bien commun.
Les constitutions sont souvent modifiées pour permettre aux dirigeants de se maintenir au pouvoir indéfiniment.
Les élections sont parfois des mascarades où les dés sont pipés d’avance.
Pour qu’une nouvelle Afrique émerge, ses leaders doivent incarner une autre vision du pouvoir : celle du service et de la responsabilité.

Une jeunesse engagée : Le moteur du changement

Une jeunesse qui refuse le fatalisme

Avec plus de 60% de sa population âgée de moins de 25 ans, l’Afrique est le continent le plus jeune du monde. Mais cette jeunesse est trop souvent ignorée, marginalisée, voire sacrifiée.

Le chômage des jeunes atteint des niveaux records dans plusieurs pays.
Le manque de perspectives pousse certains à l’exil, à la migration clandestine ou même au radicalisme.
La politique est perçue comme un monde réservé aux anciennes générations, où les jeunes n’ont pas voix au chapitre.
Et pourtant, c’est précisément cette jeunesse qui détient la clé du renouveau.

Elle doit investir les sphères de décision au lieu de les fuir.
Elle doit refuser la manipulation politique et tribaliste pour construire une vision panafricaine et inclusive.
Elle doit imposer un nouvel agenda basé sur l’innovation, la transparence et l’unité.

De l’activisme au leadership : passer de la protestation à l’action

Si la jeunesse africaine veut réellement bâtir une nouvelle Afrique, elle ne doit pas se contenter de contester les injustices ; elle doit aussi proposer et agir.

Elle doit s’engager dans les partis politiques et imposer une nouvelle manière de gouverner.
Elle doit investir dans l’entrepreneuriat, la technologie et l’éducation, pour ne plus dépendre des aides extérieures.
Elle doit utiliser les réseaux sociaux et les plateformes numériques pour influencer les politiques et sensibiliser les populations.
Une jeunesse qui comprend que la politique n’est pas un domaine réservé aux élites vieillissantes, mais un outil pour transformer le destin de son continent, est une jeunesse qui construit l’avenir.

L’éveil des peuples : Une démocratie participative

Un peuple qui doit refuser la passivité

Trop souvent, les citoyens africains sont réduits à de simples spectateurs de leur propre histoire.

Ils subissent les décisions des élites sans avoir leur mot à dire.
Ils votent sans conviction, car ils pensent que « rien ne changera ».
Ils acceptent les injustices par peur des représailles ou par résignation.
Mais une Afrique nouvelle ne peut exister sans une prise de conscience collective. Chaque citoyen doit comprendre que son avenir dépend de son engagement.

Refuser la corruption en dénonçant les pratiques frauduleuses.
Exiger des comptes aux dirigeants en demandant plus de transparence.
Privilégier les débats d’idées au lieu des divisions ethniques ou partisanes.
L’heure est venue pour les peuples africains de reprendre leur destin en main.

Une démocratie qui ne se limite pas aux élections

Trop souvent, la démocratie en Afrique se résume à des élections organisées tous les 5 ans, où l’on reconduit souvent les mêmes dirigeants. Mais une vraie démocratie va bien au-delà.

Elle implique un dialogue constant entre les citoyens et les gouvernants.
Elle exige une presse libre et indépendante, capable de dénoncer les abus.
Elle repose sur des institutions solides, qui ne plient pas sous le poids des intérêts personnels.
Une Afrique nouvelle ne peut être construite que par une démocratie active et participative, où chaque citoyen a un rôle à jouer.

Une souveraineté politique et économique à reconquérir

Se libérer des dépendances économiques

L’Afrique regorge de richesses naturelles, mais celles-ci profitent davantage aux multinationales étrangères qu’aux peuples africains.

Les matières premières sont exportées sans transformation locale.
Les infrastructures stratégiques sont souvent financées par des puissances extérieures qui imposent leurs conditions.
Les monnaies de plusieurs pays restent contrôlées par d’anciens colonisateurs.
Pour qu’une nouvelle Afrique émerge, il faut une véritable souveraineté économique.

Favoriser l’industrialisation locale pour ne plus dépendre des importations.
Développer le commerce intra-africain, plutôt que de dépendre des marchés occidentaux ou asiatiques.
Créer des monnaies africaines fortes, pour ne plus subir l’influence extérieure.

Une politique étrangère indépendante et affirmée

L’Afrique ne doit plus être un terrain de jeu pour les grandes puissances.

Elle doit négocier ses partenariats en position de force, et non en soumission.
Elle doit parler d’une seule voix sur la scène internationale, plutôt que d’être divisée.
Elle doit défendre ses propres intérêts, plutôt que d’être un pion dans les rivalités mondiales.
Seule une volonté politique ferme permettra à l’Afrique de devenir un acteur influent et respecté.

L’Afrique de demain dépend des décisions d’aujourd’hui

Une nouvelle Afrique est possible. Mais elle ne naîtra pas par hasard, ni par miracle. Elle dépend de la volonté politique de ses filles et fils.

Si la jeunesse prend ses responsabilités.
Si les peuples exigent la justice et la transparence.
Si les dirigeants choisissent l’intérêt commun plutôt que le pouvoir personnel.
Alors, l’Afrique pourra écrire une nouvelle page de son histoire. Une page de fierté, d’indépendance et de prospérité. Le temps de l’action est venu.

Dimitri AGBOZOH-GUIDIH

NOTE D'INFORMATION

Depuis le début du mois de septembre 2024, le site miadebenouletogowebtv.com a été victime d'un piratage. Grâce à l'ingéniosité de notre webmaster, nous avons pu rétablir le site, qui a repris ses activités le 13 janvier 2025. Cependant, lors de la récupération des données, nous avons perdu de nombreux articles datant de mai 2023 jusqu'au jour du piratage en septembre 2024.

Nous présentons toutes nos excuses aux hommes, femmes, sociétés, lecteurs et lectrices, ainsi qu'à tous ceux qui nous ont demandé des articles qui n'ont pas pu être récupérés. Nous vous promettons de republier les articles au fur et à mesure de notre progression.

Merci pour votre compréhension.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

quatre × deux =