• 26 juillet 2024 22h40

Miadé Bé Nou

Traditions, Cultures ancestrales et Actualités du Togo, d'Afrique et du Monde

Assurance Maladie Universelle : Les craintes justifiées des agents de santé 

ByAristo

Fév 12, 2024
Assurer des soins de qualité pour toute votre famille - 1

Le 31 janvier, le Collectif des syndicats de la santé a tenu une Assemblée générale autour du thème « Quel agent de santé pour une assurance maladie universelle réussie ? ».  

Cette rencontre qui signait la reprise des activités syndicales du monde sanitaire avait permis aux responsables d’éclairer la lanterne de l’opinion sur l’Assurance maladie universelle (AMU), opérationnelle depuis le 1er janvier 2024, les doutes qu’elle suscite et la confusion qu’elle crée dans les esprits des agents de la fonction publique avec des traitements différents entre les assujettis à l’Institut national d’assurance maladie (INAM) et ceux de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).  

Plusieurs points restent à clarifier, de l’augmentation de 50 000 F de primes sur chaque catégorie du personnel de la santé à la matérialisation de l’indemnité de départ à la retraite que les centres ne respectent pas, des mesures pratiques pour la mise en œuvre de la fonction publique hospitalière au problème des cotisations sociales de la CNSS du personnel de la santé, obtention de tickets modérateurs pour le cas de l’AMU, de l’organisation des assemblées générales synchronisées dans tous les centres hospitaliers à la séance de restitution générale le 21 février prochain au CHU SO, pour faire le point des démarches avec le gouvernement et décider de la conduite à tenir. Autant dire que le gouvernement ne doit plus tergiverser pour situer le monde syndical qui attend de pied ferme les ministres de la Santé et de l’Accès universel aux soins.  

Les intéressés sauront répondre à temps aux revendications des agents de la santé qui sont toujours à l’étroit en termes de conditions de travail ?  

Où va-t-on vers un enlisement qui ne dit pas son nom ? Vivement que l’exécutif fasse diligence. 

Source : Journal “Le Correcteur” 

By Aristo