Si les rituels funéraires varient d’un pays à l’autre, l’Afrique subsaharienne s’accorde sur l’importance que revêt le deuil et les cérémonies qui l’entourent. Nos explications détaillées.
Ainsi tout décès est suivi d’une veillée, mais également d’un enterrement dans le cadre du village natal. C’est valable pour ceux qui ont migré à la ville, comme pour ceux qui se sont expatriés à l’étranger.
Toujours dans le grand Bassar après Gangankou le cérémonie de ramener les défuntes dans leurs familles c’est la deuxième étape Oubo.
Oubo: une partie également des cérémonies lors des funérailles traditionnelles en pays Bassar. Le charlatan communique avec l’esprit du mort en public pour qu’enfin le mort dévoile la cause de sa mort.
Dans de nombreuses cultures africaines, la spiritualité occupe une place centrale dans les traditions et les rituels qui entourent la vie et la mort. Les pratiques ancestrales africaines valorisent la connexion avec les esprits des ancêtres et des défunts, considérant que ces liens sont essentiels pour maintenir l’harmonie entre le monde des vivants et celui des morts.
La pratique de communiquer avec les morts, comme c’est le cas lors du rituel d’Oubo dans la culture Bassar, revêt une grande importance. Elle permet aux vivants de recevoir des messages des défunts, d’obtenir des réponses sur les causes de leur décès ou même de bénéficier de leurs conseils et de leur sagesse. Cette communication avec les morts est perçue comme un moyen de maintenir le lien avec les ancêtres, d’honorer leur mémoire et de s’assurer de leur protection et de leur guidance dans la vie quotidienne.
Au-delà de l’aspect spirituel, la tradition de communiquer avec les morts en Afrique revêt une importance sociale et culturelle significative. Elle renforce les liens familiaux et communautaires, transmet les valeurs et les enseignements des ancêtres aux générations futures, et assure la continuité de l’identité culturelle et spirituelle des peuples africains.
Il est donc essentiel de respecter et de préserver ces traditions ancestrales qui permettent aux individus de se connecter avec leur passé, de trouver du réconfort et du soutien dans les moments de deuil et de difficulté, et de perpétuer la sagesse et la richesse des cultures africaines. En reconnaissant la valeur et l’importance de ces pratiques traditionnelles, on contribue à préserver un héritage spirituel et culturel précieux qui façonne l’identité et la résilience des communautés africaines.
A suivre …
Le petit togolais en balade au calme. Mes petits écrits me semblent si dérisoires pour honorer autant de beauté et de Gloire. Ma modeste plume puise dans l’encrier de mon cœur et transcrit pour vous toute ma reconnaissance . Je ne fais que parler de tout et de rien.