Aujourd’hui la culture et la tradition africaine ont de plomb dans les ailes. Un réel désengagement de la part de la nouvelle génération ? Une réponse systématique se dégage : «La nouvelle génération foule au pied l’autel des dieux» selon Ange Gbetsogbe. Il poursuit en disant «l’occidentalisation à marche forcée, le déracinement, l’ignorance et dans une moindre mesure la négligence sont les maux qui minent la nouvelle génération».
Un phénomène incontestable, la nouvelle génération s’adonne aux pratiques occidentales qu’aux pratiques africaines, une Afrique dont elle est issue et dont le sang coule dans les vaines.
Ange Gbetsogbe a tenté d’expliquer ce phénomène par un adage : «Lorsque vous avez un et qu’on vous donne le deuxième, on ne jette pas le premier», pour expliquer que la nouvelle génération africaine abandonne ses valeurs premières pour celles purement occidentales.
Pour Ange Gbetsogbe cette situation doit être remédier par la sensibilisation et surtout par quelques personnes engagées et dévouées à éveiller la conscience individuelle et collective. Il a profité par ailleurs, saluer l’engagement du journaliste togolais Têko N. Aristo AHATEFOU qui selon lui est «un promoteur par excellence de la culture et tradition africaine».