Lomé, la capitale du Togo, se trouve au cœur d’une nouvelle dynamique dans la lutte contre le blanchiment d’argent en Afrique. Alors que l’Europe a désigné le 22 février 2024, la ville de Francfort comme capitale de la régulation bancaire, l’Afrique se prépare à choisir son propre centre de gravité dans la lutte contre cette pratique illicite.
Dans ce contexte, Lomé émerge comme un sérieux prétendant pour accueillir l’AMLA (Autorité de Lutte contre le Blanchiment d’Argent) africain, consolidant ainsi sa position en tant que pôle régional de la lutte contre le crime financier.
Le leadership démontré par le président togolais Faure Gnassingbé dans cette lutte constitue l’un des arguments majeurs en faveur de Lomé. Sous sa direction, le Togo s’est engagé de manière proactive à combattre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme en Afrique. Son rôle stratégique dans la sous-région confère à la capitale togolaise une légitimité supplémentaire dans cette quête pour accueillir l’AMLA.
En anticipation de cette éventualité, Lomé se prépare activement à accueillir la grande rencontre des Compliance et Risk officers en juillet 2024. Cet événement majeur rassemblera des experts du monde entier pour discuter des défis et des stratégies dans la lutte anti-blanchiment. La tenue de cette conférence témoigne de la volonté de Lomé de jouer un rôle prépondérant dans la promotion de bonnes pratiques et de normes élevées en matière de lutte contre le blanchiment d’argent sur le continent africain.
Cette désignation potentielle de Lomé comme siège de l’AMLA africain aura des implications significatives pour la ville et pour le Togo dans son ensemble. En plus de renforcer la position de Lomé en tant que leader africain dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, cela pourrait également stimuler l’économie locale en attirant des investissements et en créant des opportunités d’emploi dans le secteur de la finance et de la régulation.