• 26 juillet 2024 21h53

Miadé Bé Nou

Traditions, Cultures ancestrales et Actualités du Togo, d'Afrique et du Monde

Du régime semi-présidentiel au régime parlementaire : Un « braquage constitutionnel » selon les FDR

ByAristo

Mar 18, 2024

La proposition de loi de révision constitutionnelle actuellement en discussion à l’Assemblée nationale du Togo suscite une vive opposition de la part de nombreux acteurs politiques, citoyens et membres de la société civile. Parmi eux, Me Apévon et les FDR se sont élevés contre ce qu’ils qualifient de « braquage constitutionnel ».

Ce projet de changement de régime semi-présidentiel en régime parlementaire soulève de nombreuses inquiétudes quant à l’avenir de la démocratie et de la gouvernance au Togo. En effet, un tel basculement vers un régime parlementaire pourrait concentrer davantage de pouvoirs entre les mains d’un seul parti ou d’un seul individu, au détriment du principe de séparation des pouvoirs et de la démocratie représentative.

Il est impératif que les autorités togolaises prennent des mesures concrètes pour protéger les citoyens et leurs biens, plutôt que de les exposer aux dangers de conflits politiques stériles. La politique ne devrait pas être un jeu où les citoyens ordinaires sont les pions sacrifiés.

Il est temps pour le Togo de se tourner vers des solutions pacifiques et constructives, loin des intrigues politiques qui ne font que diviser et détruire. Les citoyens togolais méritent mieux que d’être les victimes collatérales de querelles politiques sans fin. Le temps est venu de mettre un terme à la politisation nocive de la société togolaise, et d’œuvrer ensemble vers un avenir plus sûr et plus prospère pour tous.

De plus, cette révision constitutionnelle en cours est perçue par de nombreux observateurs comme une tentative de pérenniser un système politique déjà en place depuis plusieurs décennies, sans réelle ouverture vers plus de pluralisme politique et de participation citoyenne. Le manque de consultation et de transparence autour de ce processus renforce les craintes quant à la légitimité et à l’équité de cette réforme.

En somme, la proposition de loi de révision constitutionnelle en cours à l’Assemblée nationale du Togo soulève des interrogations légitimes quant à son impact sur les fondements démocratiques du pays. Il est indispensable que les voix de la société civile, des acteurs politiques et des citoyens soient entendues afin de garantir un processus démocratique transparent, inclusif et respectueux des principes fondamentaux de l’État de droit.

La rédaction

By Aristo