• 1 mai 2024 9h56

Miadé Bé Nou

Traditions, Cultures ancestrales et Actualités du Togo, d'Afrique et du Monde

La révision constitutionnelle de 2024 et ses conséquences

ByAristo

Mar 30, 2024

Bienvenue dans la Vè République où le pays passe d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. Dans un pays où le père a fait 38 ans et le fils fait déjà 19 ans en complicité avec la minorité pailleuse.


Faut-il en rire ou en combattre ?

Il est indéniable que le contexte politique au Togo est marqué par une certaine continuité dynastique, avec la présence du même clan familial à la tête du pays depuis plusieurs décennies. La transition du régime présidentiel vers un régime parlementaire, au moment où le fils succède au père, soulève des interrogations légitimes quant à la sincérité des intentions démocratiques derrière ces changements.

L’article 59 de la constitution togolaise, qui limite le mandat présidentiel à cinq ans renouvelable une seule fois, semble être contourné dans ce contexte.

En effet, la révision constitutionnelle opérée par des députés en fin de mandat en décembre 2023, pour la deuxième fois, suscite des doutes quant à la volonté réelle de favoriser une alternance politique et de renforcer les principes démocratiques au Togo.

Cette situation soulève des préoccupations légitimes quant à la consolidation de la démocratie et au respect des règles électorales et constitutionnelles. Les changements institutionnels opérés dans un tel contexte peuvent être perçus comme des manœuvres visant à perpétuer un pouvoir en place plutôt que de garantir une réelle représentativité et un fonctionnement démocratique des institutions.

Il est donc impératif que les acteurs politiques togolais, la société civile et la communauté internationale restent vigilants face aux évolutions du pays et veillent à ce que les principes démocratiques et l’alternance politique soient respectés. Il en va de la légitimité des institutions et de la stabilité du pays dans son ensemble.

La rédaction

By Aristo