Il est des noms qui font tilt dans la tête lorsqu’on les évoque dans certains domaines précis. Celui de Sylvestre Anthony en fait partie. Dans le domaine foncier, l’homme n’est plus à présenter, tellement il est connu lorsqu’il s’agit des affaires de terrains.
Depuis vendredi 2 février 2024, la prison civile de Lomé a accueilli un pensionnaire, et pas des moindres. Sylvestre Anthony, dont le nom a défrayé la chronique des affaires foncières pendant longtemps dans plusieurs quartiers de la capitale Lomé.
Nombreux sont les acquéreurs, collectivités et autres citoyens qui ont eu maille à partir avec l’homme. Mais à chaque fois ou presque, ce dernier a toujours remporté ses batailles contre ses adversaires. Jusqu’au dernier épisode qui date de vendredi 2 février, mais qui aurait foiré.
Faux, usage de faux et entrave au bon fonctionnement de la justice. Voilà les griefs retenus contre le sieur Sylvestre Anthony par le Doyen des juges d’instruction, Abli Poutouli. Signe des temps ? Le foncier dans certains quartiers de Lomé, surtout Akato constitue une bombe à retardement. Et dans la plupart des situations, le nom de ce prévenu a été abondamment cité. Mais dans la plupart des cas, il s’est toujours sorti d’affaire en présentant des documents qui clouent le bec à ses contempteurs.
Mais si le doyen des juges a pu retenir les chefs d’accusation contre l’homme, il est à craindre que d’autres dossiers tous plus fumants les uns que les autres réapparaissent. Et que des expertises soient commanditées pour déterminer la bonne graine de l’ivraie. Avec le risque que des magistrats qui auraient favorisé la com mission de ces forfaitures ne soient découverts. Le nouveau ministre a tout intérêt à suivre de près ce dossier.
Source: Journal “Liberté”, Abbé Faria