• 27 juillet 2024 7h05

Miadé Bé Nou

Traditions, Cultures ancestrales et Actualités du Togo, d'Afrique et du Monde

« Que de désarroi face à l’injustice sociale, l’injustice est une forme d’aliénation et d’oppression » Dixit l’apôtre King Yoshua Agboti

ByAristo

Déc 9, 2023

Pour contribuer à la justice sociale, les pouvoirs publics peuvent agir sur la fiscalité et les services collectifs, mais également sur les politiques de redistribution, c’est-à-dire au travers de la protection sociale. Celle-ci couvre les individus contre les risques sociaux.

L’injustice ne laisse pas grand monde indifférent. Enfin… lorsqu’elle n’est pas subie par nous, elle ne nous inquiète pas beaucoup ! Mais lorsque nous en sommes la cible, nous crions bien souvent au scandale, au désarroi et au malheur.

L’injustice peut amener chez l’homme différents sentiments : la colère, la vengeance, la tristesse, le découragement, la confusion, le doute, le rejet et la compassion, sont les sentiments le plus couramment partagés.

L’injustice, tel un caméléon, s’infiltre partout et se déguise sous bien des formes, selon le courant de ce siècle, frappant l’homme telle une maladie évolutive. Il existe de terribles injustices et des injustices plus bénignes, touchant l’enfant de Dieu et l’enfant du diable.

L’injustice sociale qui ronge la cohésion de notre société riche et démocratique est-elle un mal incurable ? Face au sentiment d’impuissance des populations à penser et vivre un monde plus juste, quel remède attendre des politiques publiques ? Non contente de pointer leur impuissance à lutter contre les inégalités, l’apôtre King Yoshua Agboti montre en quoi les interventions publiques concourent paradoxalement à aggraver l’injustice sociale.

Il esquisse un cadre de pensée et d’action pour ce que devrait être une action publique capable de réduire l’injustice. Au contrôle social de l’espace public, opéré au nom de l’ordre et de la tranquillité, qui traque les incivilités et stigmatise les individus insuffisamment policés via une pénalisation croissante de la déviance, l’auteure oppose des conditions sociales d’existence décentes ainsi qu’un débat public sur les possibilités du vivre ensemble en acceptant l’altérité avec ses modes de vie différents dans un espace commun sécurisé et vivant.

Contre les politiques de moralisation rendant responsables de leurs défaillances les individus suspectés de comportements antisociaux et leur imposant des modèles de conduite, la sociologue en appelle à la revalorisation de la lutte sociale et à l’essor du débat public. Il en attend que les humiliés sociaux fassent de leur désespoir individuel un enjeu collectif au lieu de se réfugier dans la violence, y compris contre eux-mêmes, et revendiquent leur droit d’exister dans la dignité. En remplacement des actions d’un État social qui répare les dégâts d’un libéralisme débridé en occultant, naturalisant et individualisant les inégalités pour mieux se dispenser de clarifier ses choix politiques, elle envisage une garantie universelle des droits sociaux dépendants du statut de citoyen, et une lutte active contre les inégalités injustifiées, à commencer par la garantie de ce qui fait défaut aux plus démunis.

Des principes de justice doivent alors être clairement énoncés par l’État démocratique. Il restera à une régulation sociale d’intervenir en réaffirmant la prééminence du politique cher à Aristote. Civilité, dignité sociale et justice sociale contribueront au développement moral de la société. Pour l’apôtre King Yoshua Agboti , il ne s’agit pas d’une utopie, mais d’un programme possible.

Dieu, pourquoi permets-tu cela ?

Cette confusion attriste le chrétien. « Dieu, pourquoi ? » Mais Dieu ne répond qu’à la prière de la foi, car celui qui s’approche de Dieu doit croire… qu’il rémunère, qu’il exauce celui qui vient à Lui. Donc il n’y a pas de réponse. L’homme, qui a vécu de si belles choses avec Dieu, est comme aveuglé de tout ce qu’il a pu expérimenter avec Dieu ! Il oublie tout et remet en question l’amour du Père. Voilà que Dieu est mis sur la place de l’accusé, lui qui n’a point commis de péché. Le diable se frotte les mains.

Le chrétien, voyant que la situation n’évolue pas, voyant que le temps passe et que les choses ne changent pas malgré ses prières (de doute), cherche conseil auprès de l’homme, mais c’est comme un Picasso d’avis divergents : chacun a son opinion et son petit conseil, souvent non-assaisonnés d’amour. Le chrétien est déçu. Il se dit que finalement il n’est pas le seul. Il se dit qu’il le mérite peut-être. Il se dit que c’est la vie. La vie est méchante et dure. Le diable est cruel c’est ainsi. Le sommeil n’arrive pas à trouver le chrétien, pourtant allongé dans son lit. Le chrétien pense. Le chrétien réfléchit. Alors que la première porte du découragement est encore ouverte, l’esprit de découragement, qui a déjà montré le chemin à l’esprit de doute, l’esprit de rejet, l’esprit de confusion et de tristesse, montre le chemin à l’esprit de vengeance. « Il, elle ne s’en sortira pas comme cela », pense alors le chrétien.

Parfois il écrira une lettre, il portera plainte, il trouvera des moyens de se venger, de détruire celui qui l’a amené dans cette situation, et en fait il se mettra dans le camp de celui qui a amplifié cette situation : le diable. Voilà que Dieu s’est vraiment éloigné.

Jésus est entièrement juste et il n’y a aucune injustice en lui. Du fait de sa perfection, il peut vraiment rendre justice. D’ailleurs, « le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils » (Jean 5.22). Nous attendons impatiemment le moment où la justice et le droit seront à l’ordre du jour et l’injustice à jamais bannie : « Étendre la souveraineté, donner une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et pour toujours : voilà ce que fera le zèle de l’Éternel, le maître de l’univers. » (Ésaïe 9.7)

Que dit la Bible de l’injustice ?

Esaïe 59 : 2 Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation Entre vous et votre Dieu; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face Et l’empêchent de vous écouter.

Laissez agir la colère de Dieu. Confiez-vous en Dieu. Dieu est en colère contre l’injustice dans ta vie.

Un jour, alors que j’avais essayé par tous les moyens, je m’étais fatigué, j’ai plié les genoux. J’ai demandé pardon à Dieu d’avoir essayé par moi-même de me faire justice. Je me sentais alors en paix. Dieu a dit :

La Bible a beaucoup de choses à dire au sujet de l’injustice. Nous savons que Dieu aime la justice et s’oppose à l’injustice, même sous ses formes les plus élémentaires. L’auteur du livre des Proverbes a écrit : « Deux poids différents font horreur à l’Éternel, et la balance faussée n’est pas une bonne chose. » (Proverbes 20.23) La justice est le fondement du trône de Dieu (Psaume 89.14), qui n’approuve pas la partialité, qu’il s’agisse d’une balance faussée ou d’un système juridique injuste (Lévitique 19.15, Jacques 2.8-9). Beaucoup d’autres versets, dans l’Ancien et le Nouveau Testament, nous offrent un aperçu de ce que Dieu pense de l’injustice (2 Chroniques 19.7, Job 6.29, 11.14, Proverbes 16.8, Ézéchiel 18.24, Romains 9.14).

Ésaïe a vécu à une époque où le royaume de Juda croulait sous le poids de l’injustice : « Le droit s’est retiré et la justice se tient éloignée. Lorsque la vérité trébuche sur la place publique, la droiture ne peut approcher. La vérité est devenue rare et celui qui s’écarte du mal est victime de pillages. L’Éternel voit avec indignation qu’il n’y a plus de droiture. » (Ésaïe 59.14-15) Le message de Dieu était simple : « Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l’opprimé, faites droit à l’orphelin, défendez la veuve. » (Ésaïe 1.17) Par la suite, il a appelé son peuple à « détacher les chaînes dues à la méchanceté » (Ésaïe 58.6, voir aussi Psaume 82.3). L’injustice est une forme d’aliénation et d’oppression.

Tous les hommes sont injustes à cause de la chute. Nous faisons tous beaucoup de choses incongrues. Nous commettons des erreurs, soufflons le chaud et le froid et disons des choses totalement contradictoires, ainsi que l’écrit Jacques : « nous trébuchons tous de bien des manières. » (Jacques 3.2) L’injustice est omniprésente dans nos vies : nous jugeons les autres injustement, selon d’autres critères que ceux que nous appliquons pour nous-mêmes.

La seule manière de vraiment échapper à notre propre injustice est de prendre conscience de la justice parfaite de Dieu et de l’injustice inhérente des hommes, qui sont par définition imparfaits, puis de recevoir la justice de Dieu (1 Jean 1.5-9). Nous ne pouvons mettre notre confiance en celui qui justifie les injustes que si nous ne cherchons plus à nous justifier nous-mêmes (Romains 4.5). Alors, en tant qu’enfants de Dieu, nous verrons assez clairement pour combattre l’injustice qui nous entoure, dans une attitude de miséricorde (Michée 6.8, Jacques 1.27).

Jésus est entièrement juste et il n’y a aucune injustice en lui. Du fait de sa perfection, il peut vraiment rendre justice. D’ailleurs, « le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils » (Jean 5.22). Nous attendons impatiemment le moment où la justice et le droit seront à l’ordre du jour et l’injustice à jamais bannie : « Étendre la souveraineté, donner une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et pour toujours : voilà ce que fera le zèle de l’Éternel, le maître de l’univers. » (Ésaïe 9.7)

Injustice, Détesté par Dieu

Proverbes 6: 16-19 Il y a six choses que hait l’Éternel, Et même sept qu’il a en horreur; Les yeux hautains, la langue menteuse, Les mains qui répandent le sang innocent, Le cœur qui médite des projets iniques, Les pieds qui se hâtent de courir au mal,
Le faux témoin qui dit des mensonges, Et celui qui excite des querelles entre frères.

2 Thessaloniciens 1: 6-7 Car il est de la justice de Dieu de rendre l’affliction à ceux qui vous affligent, et de vous donner, à vous qui êtes affligés, du repos avec nous, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance,

Ésaïe 10: 1-3 Malheur à ceux qui prononcent des ordonnances iniques, Et à ceux qui transcrivent des arrêts injustes, Pour refuser justice aux pauvres, Et ravir leur droit aux malheureux de mon peuple, Pour faire des veuves leur proie, Et des orphelins leur butin! Que ferez-vous au jour du châtiment, Et de la ruine qui du lointain fondra sur vous? Vers qui fuirez-vous, pour avoir du secours, Et où laisserez-vous votre gloire?

Michée 2:1-3 Malheur à ceux qui méditent l’iniquité et qui forgent le mal Sur leur couche! Au point du jour ils l’exécutent, Quand ils ont le pouvoir en main. Ils convoitent des champs, et ils s’en emparent, Des maisons, et ils les enlèvent; Ils portent leur violence sur l’homme et sur sa maison, Sur l’homme et sur son héritage. C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel: Voici, je médite contre cette race un malheur; Vous n’en préserverez pas vos cous, Et vous ne marcherez pas la tête levée, Car ces temps seront mauvais.

Nahum 3: 1 Malheur à la ville sanguinaire, Pleine de mensonge, pleine de violence, Et qui ne cesse de se livrer à la rapine!…

La rédaction

By Aristo